Comment sortir d’un désastre culinaire grâce à une judicieuse recette
Histoire vraie ou pur délire?
Devinez…
Amis gourmets,
Ce que je vous propose ici est véritablement
Une recette bienvenue et non pas un remède de grand-père…
Il vous est sans doute arrivé, de vous aventurer à confectionner un dessert,
que vous aviez l’ambition d’appeler « gâteau ».
Hélas, au moment de la dégustation le vocable s’est avéré un tantinet mal adapté.
Le « produit » n’avait pas su se hisser à la hauteur de vos ambitions
Sans être complètement loupé, il restait loin d’une éclatante réussite culinaire.
Disons qu’il se parait d’une médiocrité qui aurait pu fleurer bon l’amateurisme sympathique… Hélas, sur ce point aussi, l’échec n’était manifeste !
Que faire ?
J’ai une encourageante nouvelle pour vous, une recette bienvenue
Ce genre de dessert pâteux, souvent confectionné avec affection et de bons produits, reçoit, parfois injustement, un accueil maussade.
Allez savoir pourquoi. L’aspect, peut-être ?
Pourtant, de nombreuses matières d’une couleur peu engageante enchantent régulièrement les palais les plus délicats. Regardez le chocolat…
Il s’agit d’éviter le gaspillage
Malou et moi avons le gaspillage en horreur.
D’où l’idée de cette recette salvatrice.
Appelons notre dernier gâteau mitigé du nom de code « doubitchou » afin de ne pas attirer les convoitises. Il nous fallu attaquer sans retard ce que nous considérions comme une mission majeure.
Il s’agissait d’y déceler un minimum de qualités gustatives. Puis de l’associer avec d’autres ingrédients susceptibles de le mettre en valeur. Tout un programme !
Réjouissez-vous les amis, on va s’en sortir
car les premiers résultats encourageants n’ont pas tardé à rappliquer. Eh, oui ! Bon, attention, on ne parle pas de viser un succès planétaire. Nous parlons juste de recette salvatrice.
Ne commençons pas à nous imaginer à la tête d’un nouveau « Sodebo » à base de cette recette…
A ce moment, il s’agissait simplement d’identifier et de mettre en avant le côté « comestible » du truc.
C’était déjà un bel objectif, qui ne manquait pas d’ambition…
L’objectif: « comestible » avant tout
Premier point, il me semble préférable de proposer ce genre de produit à la consommation en début de soirée. Au moment des « amuse-bouche », comme on dit.
En général, les convives arrivent avec la faim au ventre.
Ils se ruent comme des goélands sur n’importe quelles caouètes ramollies et autres olives frelatées.
C’est à ce moment-là que le « formidable Doubitchou au cornichon » peut espérer connaitre un succès relatif, à défaut de faire des envieux.
En procédant de la sorte, je suis persuadé que nous optimiserons grandement cette image de produit haut de gamme qui nous flatterait et que nous ambitionnons tous de signer un jour.
Mais, j’écris, j’écris et je vous sens impatients de connaitre la teneur de cette expérience positive.
Une recette bienvenue dont voici la composition:
Confection des « Macarons de Doubitchou au pâté sous leur parasol de cornichons » :
Débitez une tranche de 9 millimètres de Doubitchou brut (en clair, le gâteau raté…).
Disposez régulièrement une moquette de rillettes du Mans d’une épaisseur comprise entre 2 et 3 millimètres.
Vous ne possédez pas de rillettes du Mans?
N’importe quelles rillettes du plus insignifiant charcutier breton, ou serbo-croate conviennent tout aussi bien. Aucune importance…
Alors, coupez en deux parties égales, dans le sens longitudinal, un cornichon d’environ 48 millimètres de long. Disposez ces deux morceaux artistiquement sur le lit de pâté.
Et, voilà! Servez et attendez les compliments…
Une merveille ! J’en ai repris trois fois !
Plus que de réelles qualités gustatives, je crois que c’est la surprise du sucré/salé qui crée la « magie » de cette recette.
Vous me connaissez.
Pétri de politesse et de bonnes manières…
Fallait-il que ce fût délicieux pour que je m’abandonne à une si funeste gloutonnerie apéritive!
Attention, prudence tout de même
Car, l’expérimentation n’en est, à ce jour, qu’à ses timides balbutiements.
Pour autant, les mots me manquent pour vous exprimer l’étendue des espoirs que je nourris dans les probables découvertes futures…
À présent, vous savez pouvoir compter sur nous pour opérer de nouvelles avancées culinaires.
Alors, nous les poursuivrons jusqu’à épuisement complet de nos ressources (mais pas épuisement des gourmets volontaires testeurs… Ah, ça non).
Domi, auteur de livres de bateaux et de traits d’humour
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« Sucré, salé » voila une union qui ne s’est jamais démentie dans ma cuisine …pour le moment je m’en tiens à mon tajine d’agneau aux miel et aux pruneaux… je vais quand même attendre d’avoir raté un « gâteau » pour voir ce que mes cornichons en pensent !
La réputation gastronomique Française en prend un sale coup! Si les Roastbeefs tombent sur ce texte…
Evidamment, issu d’ un français du bout du monde, est-ce que ça compte? Le sirop d’ érable de nos amis Canadiens doit glisser dans le Koing Amman Breton.
Bien Amicalement, Dominique