Eloge justifié et argumenté de la communion apéritive

9 septembre 2021 10 Par Domi MONTESINOS

L’apéro, est-ce un vice ou une savante alchimie à caractère essentiellement convivial?

Examinons ensemble, devant un verre, ce qu’il en est vraiment…

Après mures réflexion et avant que le temps ne se gâte,
C’est avec une émotion carabinée
et la certitude d’être compris par ceux qui se sentent concernés par la communion apéritive
que je vous fais part du vague projet de
« code de bonne conduite apéritive ».
Apprécierez-en les termes ci-dessous.

Veuillez bien noter que ceci est le résultat d’une réflexion abondamment mûrie
et maintes fois pétrie entre les oreillettes et les ventricules de mon esprit parfois clairvoyant,
bien que pas toujours…

Cette petite précision afin d’éluder sans délai la trop facile et dangereusement hâtive réflexion parfaitement inappropriée : « encore un délire de pochetron ».
C’eut pu être le cas, mais là, non !

La communion apéritive, un acte civique d’importance capitale

La communion apéritive, plus communément appelée l’apéro ,
est un acte civique d’une importance capitale.

Il ne saurait en aucun cas
(même pas en cas de légitime défonce…)
être considéré comme « facultatif ».

Il m’est apparu de manière tout-à-fait limpide qu’il était absolument nécessaire d’être bien clair sur ce point,
afin d’éviter les funestes dérives dont j’ai trop souvent été le témoin dépité.

Faut-il rendre la communion apéritive obligatoire pour tous?

Pour autant, étant en république et compte tenu de la dangereuse multiplication actuelle des obligations et interdictions discutables,
il ne saurait être question de donner à la communion apéritive
par nature conviviale et festive,
un caractère obligatoire.
Il ne parviendrait, sans doute, qu’à ternir son éclat naturel,

Et puis, imaginez les modalités d’application et de contrôle…

Pourquoi pas un « picol’R code » ou un « passapéro », avec des amandes à la place des caouètes,
pour les contrevenants ?

Hop, hop, hop : pas de ça chez nous !

La communion apéritive est donc fortement recommandée, sans être obligatoire…

Un exemple

Nous sommes à l’aurore d’une sympathique journée ordinaire

Supposons la première tournée proche de sa fin de vie
et simultanément de la marée basse.

Le temps sera venu d’en « recommander fortement» une autre…

Nous y voilà!
Et c’est justement ça ma préconisation…

Bel exemple, non?…

La communion apéritive, un devoir citoyen

Ainsi, chaque individu se sentira pénétré du devoir moral de se poser cette question essentielle
« Alors, apéro ?… »

C’est bref et clair à la fois.

Cette saine interrogation concernant la communion apéritive interviendra de manière quotidienne en semaine
et, pourquoi pas, biquotidienne les jours de repos…

En cas de réponse positive, l’article 1 s’applique instantanément et sans délai,

Définition claire et limpide des meilleurs moments adaptés à l’apéro

En cas de réponse négative à cette vitale question, en ma qualité d’expert reconnu en ce domaine, j’engage toute personne en pleine possession des ingrédients nécessaires à se poser sans délai la question suivante :
« Quand, alors ?… « 

Au coucher du soleil, peut-être?

Une note d’optimisme apéritif de bon aloi:

Les réponses symptomatiques de cas positifs se multiplient, présentement, de manière exponentielliptiques !

Et pourtant, les autorités n’en éprouvent pas le plus petit début de commencement d’inquiétude,
voire simplement d’émotion, c’est vous dire !
Il est même envisageable d’imaginer qu’ils s’en tamponnent le coccyx presque autant que de leur première tétée.

Que ceci ne nous affole point, le dernier rapport du GIEC est formel : un jour, eux aussi comprendront
et là…
Je m’comprends!

Exemple d’équipe de communion apéritive improvisée et néanmoins efficace

La communion apéritive, un ciment social incomparable

Les conditions d’application de l’apéro étant à ce point multiples et variées
(elles s’étendent du simple plaisir solitaire jusques aux plus fastueuses ribouldingues en bandes organisées…),
il ne saurait être question d’envisager d’en délimiter les contours, aussi flous fussent-ils…

Mon humble préconisation, basée sur un paquet de décennies de pratique assidue, pourrait alors s’énoncer ainsi :

« Plus on est de flous plus Henri en rit.
Chacun fait comme ils le sont dans leurs verres respectifs
et dans le respect des truies,
faut juste pas en renverser… »

(J’engage ceux qui trouvent que cette phrase ne veut absolument rien dire à reboire un coup avant de me le signifier poliment et ultérieurement).
Si nécessaire, on en reparle…

La communion apéritive, proposition de dicton:

« Il est bien plus agréable de se reverser un pot à l’apéro
que de devoir reverser l’impôt,
à un bourreau ? »

« Humain », certes, mais encore, charitable, altruiste,
accompagné de liberté, d’égalité, de fraternité, d’éternité même…,
et aussi, bien évidemment, saupoudré à souhaits d’amitié, de convivialité et
n’ayons pas peur des maux, de comorbidités !

PS : que vient faire ici ce mot ?

Qu’en sais-je moi ?
J’observe qu’il est singulièrement à la mode.
Alors je me dis que Google va le repérer et que,
demain,
un million de flowers vont lire mes élucubrations…

Recommandation importante voire essentielle concernant la communion

Bien qu’il soit d’usage d’associer apéro et alcool, je précise que les notions majeures qui président aux dévotions apéritives sont la convivialité et l’amitié,
bien avant la bourritude ou la soulofaction

Il est donc parfaitement envisageable de s’adonner à la communion apéritive avec toutes sortes de boissons ne contenant pas d’alcool, genre thé ou tisane ou que sais-je encore …
(ce n’est pas ma spécialité…)

Et maintenant,
A la bon’ vot’

Domi, auteur de livres de voyages

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